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Ma vie, c'est du bonheur à ne plus savoir qu'Enfer. Journaliste littéraire et culturelle pour le BSC News Magazine, je suis une passionnée, amoureuse de la vie et boulimique de mots. Ceux que je dévore à travers mes très nombreuses lectures, et ceux qui se dessinent et prennent vie sous ma plume. Je travaille actuellement à l'écriture d'un roman, d'un recueil de poèmes ainsi que d'un recueil de tweets. A mes heures perdues, s'il en est, j'écris des chansons que j'accompagne au piano. Mon but dans la vie ? Réaliser mes rêves. Work in progress... LES TEXTES ET POÈMES PRÉSENTS SUR CE BLOG SONT PROTÉGÉS PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (COPYRIGHT).

31 oct. 2008

La mort d'un animal familier et le deuil

Article publié le 30 octobre sur le site Vivat.be

ChachatQu’ils soient chiens ou chats, à poils, à plumes ou à écailles, nos animaux de compagnie tiennent une place de plus en plus importante dans nos vies. Ils sont nos compagnons, nos confidents, nos amis. Puis un jour, ils s’en vont et laissent un vide immense…Comment surmonter cette épreuve douloureuse? Quelles dispositions prendre après le décès?


Quand l’animal s’en va…

Pour beaucoup d’entre nous, notre animal est un membre à part entière de la famille. Un membre qui nous est fidèle, qui nous fait don de son affection et qui comble avec brio notre solitude.

Alors, lorsque ce compagnon qui a partagé jusqu’à 20 ans de notre vie nous quitte, c’est un véritable déchirement. Une période douloureuse commence, celle du deuil avec son lot d’émotions pénibles.

Sans parler de l’incompréhension de l’entourage à laquelle il faut parfois faire face : Remets-toi, ce n’était qu’un chien ! répliqueront certains, Tu n’auras qu’à en acheter un autre répondront d’autres ridiculisant ainsi votre peine. Ces paroles sont généralement celles de personnes n’ayant jamais eu d’animaux, ne connaissant pas ce lien extraordinaire qui se tisse entre un maître et son compagnon.

Il est important de prendre le temps de faire le deuil de son animal, même si cela implique de se laisser traverser par des sentiments difficiles.

Les différentes étapes du deuil

Le deuil est un processus long qui se compose de plusieurs étapes apportant chacune son lot d’émotions :

  • le déni: le maître refuse d’ouvrir les yeux sur l’absence de son animal. Il se laisse porter par son quotidien sans laisser transparaître son mal-être;
  • la colère: le sentiment d’impuissance et la douleur ressentie s’expriment alors avec force. On est en colère contre les vétérinaires qui n’ont rien pu faire, contre les proches qui ne nous comprennent pas, contre l’animal qui nous a quittés, mais aussi contre soi-même pour n’avoir pas pu éviter le pire. On ne fait, finalement, que chercher un responsable. Cette colère est particulièrement forte dans le cas d’un décès accidentel;
  • la culpabilité : c’est peut-être la phase la plus difficile à surmonter. La culpabilité est généralement très présente lorsque le maître a dû faire le choix difficile de l’euthanasie. Même lorsque les vétérinaires affirment que cette solution était la seule envisageable, on ne cesse malgré tout de se demander si on a eu raison. L’impression d’avoir abandonné son animal est souvent présente;
  • la dépression : le sentiment dépressif est très courant durant les premiers mois qui suivent la perte de l’animal. On prend conscience du vide qu’a laissé l’animal derrière lui, et la solitude se fait ressentir. Les souvenirs se bousculent dans notre esprit, on perd l’appétit, notre sommeil est perturbé… Toutefois, si cette période dépressive se prolonge trop, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé;
  • la résolution : le maître finit par accepter l’absence de son animal et parvient à se remémorer les bons souvenirs liés à son compagnon sans être submergé par la douleur, même si la tristesse s’invite encore de temps à autre. C’est souvent au cours de cette phase que les maîtres endeuillés envisagent la possibilité d’adopter un nouvel animal. Jusqu’alors, cette pensée était considérée comme un acte de trahison envers l’animal disparu.

Et après le décès de l'animal?

Plusieurs dispositions peuvent être prises après le décès de l’animal. Si vous ne vous sentez pas la force de prendre en charge le corps de votre compagnon, vous pouvez le laisser chez le vétérinaire qui s’en occupera. Néanmoins, certains maîtres ressentent le besoin de rendre hommage à leur animal et de procéder à un cérémonial pour pouvoir faire leur deuil.

Plusieurs possibilités sont alors envisageables:

  • enterrer votre animal dans votre jardin (à condition de respecter les règlementations en vigueur);
  • prendre une place dans un cimetière animalier;
  • opter pour l’incinération.

Pour ce qui concerne les règlementations relatives à une inhumation, le ministre wallon de l'Agriculture répondant à une question parlementaire en 2005 rappelait que, la réglementation wallonne, en conformité avec le droit européen, permet au détenteur d'un animal de compagnie décédé de l'enfouir directement dans un lieu dont il a la jouissance. Il s'agit toutefois d'une faculté et les autorités communales disposent du droit d'en interdire la pratique sur leur territoire. Le même ministre signalait la présence de 5 cimetières animaliers en Belgique, dont 4 en Wallonie: Liège, Rosières, Gand, Harzé et Charleroi.

Liens et sources utiles

Mélina Hoffmann

27 oct. 2008

Poème, "A qui le tour ?"

J'ai écrit ce poème il y a environ deux ans. Je crois que c'est celui dont je suis le plus fière. Le thème est grave, mais il m'a inspiré. Sans doute parce qu'il parle de ce que je redoute le plus au monde...

A qui le tour ?


On peut la rencontrer partout
Notre âge lui importe peu
Elle vient souvent sans rendez-vous
Pas même le temps pour les Adieux

Plus belle quand elle est naturelle
Et si cruelle lorsqu'elle nous frôle
Brutale mais toujours éternelle
Elle ne joue que les premiers rôles

Elle nous délivre où nous fait peur
On la trouve où on se la donne
On n’en parle pas, par pudeur
Et on ne la souhaite à personne

Dans son habit noir elle nous guette
Certains prient pour l'apprivoiser
Mais jamais on ne la regrette
Où elle n'a pas encore frappé

Et lorsque le temps la défie
Que le destin lui joue des tours
La partie n’est jamais finie
Elle reste dans les alentours

Elle nous prive des êtres qu'on aime
Pour nous rassembler un matin
Autour de quelques chrysanthèmes
Sous un soleil qui s'est éteint

On sait qu'on ne pourra rien faire
Pourtant on redoute le jour
Ou disparaîtra la lumière
En attendant, à qui le tour ?
Mélina Hoffmann

22 oct. 2008

La fatigue n'est pas une fatalité

Article publiée le 22 octobre 2008 sur le site Vivat.be


La fatigue n'est pas une fatalité!

Souvent inhérente à notre mode de vie, la fatigue peut se manifester avec plus ou moins d’intensité. Si une meilleure hygiène de vie suffit souvent à y remédier, elle peut parfois dissimuler une pathologie plus profonde, nécessitant une aide médicale. Quelles sont les manifestations et les causes de la fatigue ? Comment éviter simplement son apparition ?


La fatigue : mal du siècle

Stress, surmenage, vie urbaine, troubles du sommeil, mauvaise hygiène alimentaire, sédentarité… : les ennemis de la forme sont nombreux et touchent de plus en plus de monde, aussi bien les hommes que les femmes, les jeunes que les moins jeunes.

Il est toutefois important de savoir faire la distinction entre une fatigue "normale", celle qui suit un effort intense (intellectuel ou physique), une mauvaise nuit de sommeil ou encore une soirée animée, et qui disparaît d’elle-même en quelques jours ; et la fatigue chronique, celle qui se présente sans raison apparente, qui vous submerge et vous invalide, qui s’installe durablement et nécessite généralement une prise en charge médicalisée.
Mieux la connaître pour mieux la combattre

S’il est facile de reconnaître un état de fatigue, ses causes sont souvent plus délicates à diagnostiquer tant elles peuvent être nombreuses. Voici quelques pistes à explorer :

* Hypoglycémie fonctionnelle : cette pathologie fréquente, induite par de mauvaises habitudes alimentaires, se caractérise par une baisse du taux de sucre dans le sang. La fatigue suit généralement de près la prise des repas, et s’accompagne de troubles de la concentration, de vertiges et d’anxiété.
* Hypotension : elle touche surtout les femmes, notamment pendant et après les règles, ainsi qu’à la suite d’un accouchement.
* Fibromyalgie : cette maladie rhumatismale touche 2% de la population, en particulier les femmes. Elle concerne généralement des personnes adultes, mais est de plus en plus souvent diagnostiquée chez des enfants et adolescents.
* Anémie : le manque de fer dans l’organisme est une cause fréquente de grande fatigue, en particulier chez les femmes présentant des règles abondantes.

Il peut également s’agir d’une virose chronique (fatigue induite par un virus), de problèmes de thyroïde, d’apnées du sommeil, d’une dépression latente, de malnutrition, de spasmophilie, de sensibilité aux produits chimiques de l’environnement…

Votre médecin vous aidera à faire le tri parmi ces différentes causes possibles de votre fatigue.

Quelques conseils pour prévenir la fatigue


1. Mangez équilibré et varié. Faites la part belle aux vitamines, protéines, oligo-éléments et sels minéraux qui vous éviteront des carences, ennemies jurées de notre forme !
2. Allégez vos repas du soir. Trop riches et trop lourds, ils nuiraient à la qualité de votre sommeil.
3. Couchez-vous à heures régulières et respectez votre propre rythme de sommeil. Le manque et l’excès de sommeil sont à proscrire.
4. Videz votre esprit avant de dormir afin que vos préoccupations quotidiennes ne viennent pas perturber votre sommeil.
5. Evitez le surmenage. Faites-vous aider pour les tâches quotidiennes.
6. Accordez-vous régulièrement des moments de détente et de loisir.
7. Bougez ! Pratiquer une activité régulière vous permettra de rester en forme et en bonne santé.
8. Evitez les stimulants après 17h : café, thé, mais aussi alcool et tabac nuisent à la qualité du sommeil.
9. Préférez une courte sieste en début d’après-midi à une grasse matinée. Il est important de se lever et de se coucher à heures fixes.

Quelques règles, simples à respecter, qui vous aideront à tenir la fatigue à distance.

Mélina Hoffmann

1 oct. 2008

Carnet de voyage

Pour beaucoup, le mois de septembre rime avec rentrée. Cette année, pour moi, il était plutôt synonyme de vacances, détente, soleil et voyage !

Après les Etats-Unis, la Suisse, le Maroc et l’Italie, destination l’Espagne avec mon compagnon !

J’ai rendez-vous là-bas avec l’été, un concept un peu démodé qui était autrefois une saison chez nous, mais

qui semble avoir plié bagage depuis quelques années !!


Le rendez-vous est réussi !

Le thermomètre grimpe à mesure que la frontière approche, les vacances s’annoncent belles et chaudes !



Au programme : voyage itinérant sur la côte Est. Rien n’est défini, j’avance au gré de mes envies et des campings.

Première étape : Valence, ou plutôt Sagunto, une petite ville balnéaire non loin de là.

Pas de temps à perdre, j’adopte tout de suite le rythme espagnol ! Déjeuner à 15h, dîner à 21h30 ! On s’y fait très vite !

Valence ne retiendra pas mon attention, je préfère commencer par quelques jours de repos au bord de la grande bleue qui, pour l’occasion, a emprunté les vagues de l’Atlantique !


La chaleur y est trop étouffante, je ne m’y attarderai donc pas. Deux jours plus tard, je reprends la route. Mais pas n’importe quelle route : celle qui longe la mer.

Je joue le rôle de co-pilote,

mes guides touristiques dans une main, mon appareil-photo dans l’autre ! Rien ne m’échappe !

C’est l’occasion de visiter quelques charmantes villes balnéaires comme Benicarló, Tarragone, et Sitges où je décide d’y planter ma tente quelques jours. Et à priori je ne suis pas la seule ! On se croirait en plein mois d’août ! Le cadre est plaisant, l’ambiance est à la fête.


Mais je suis trop impatiente pour y rester plus de trois jours. Impatiente de découvrir Barcelone, but ultime de mon périple. Je sens d’emblée que cette ville va me plaire, le courant passe entre elle et moi ! Mon petit guide sur Barcelone en poche, je m’aventure dans le dédale de ses rues étroites, je me fonds au milieu de la foule grouillante, je pars à la découverte de ses quartiers si typiques et différents les uns des autres.


Je suis émerveillée par Monjuïc, son jardin, ses châteaux et ses panoramas ; séduite par la Barceloneta, son port et l’ambiance particulièrement détendue qui y règne ; piquée par la curiosité lorsque j’arrive sur les Ramblas, ces artères qui parcourent la ville d’un bout à l’autre telles des rivières sinueuses, peuplées de touristes, de Barcelonais, de statues vivantes, de vendeurs d’oiseaux… Autant dire qu’il y a de l’animation !


Barcelone recèle de nombreuses curiosités, dont une attirant particulièrement mon attention : la casà Battlò. Une maison qui semble sortie tout droit d’un Walt Disney avec ses formes arrondies et excentriques ! C’est sans surprise que l’on apprend qu’elle a été entièrement rénovée par Gaudí, concepteur de la célèbre Sagrada Família devant laquelle je ne m’attarderai pas. Avec tous les échafaudages et les grues qui l’encadrent afin que soit achevée sa construction, les photos de mes guides de voyage feront l’affaire !


Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. J’épluche un à un mes différents guides : je veux être sûre de ne rien rater ! Juste le temps de déguster un délicieux jus de fruits au marché de la Boqueria, d’une ballade dans le parc de la Ciutadella, d’un coup d’œil à la casa Milà, d’un moment de détente au centre de thalassothérapie, et voilà que mon voyage touche à sa fin…



Barcelone m’a séduite et je pense déjà y revenir, un peu plus longtemps et pourquoi pas entre amis. Car Barcelone est la ville de la fête, idéale pour des soirées interminables passées à refaire le monde autour d’une bière et de quelques tapas !

Pour rejoindre la France, je choisis de passer par l’intérieur de l’Espagne et de longer la route des vins. J’aperçois au loin Montserrat, je m’étonne des paysages désertiques qui se dévoilent tout autour de moi jusqu’à ce que les montagnes se mettent à m’encercler. Puis, la nuit vient clore ce road trip.



Le soleil se couche sur l’Espagne, maintenant derrière moi.

Buenas noches…